samedi 27 avril 2013

Aymar de Foucauld enfin dans la Montagne!!


Ce que j'aime c'est la réactivité de la Montagne!!!!pas d'ironie!!!
A plusieurs reprises je vous ai parlé d'Aymar de Foucauld et de l'auteur, Emmanuel Dufour, qui lui a consacré un ouvrage très érudit qui est sorti en fin d'année 2012


Peu d'échos localement ce qui ne manquait pas de me surprendre ; je n'ai pu trouver le livre qu'à Toulouse à la librairie Ombres Blanches,
je ne désespère pas que la bibliothèque d'Allassac ne l'achète, je leur ai donné toutes les coordonnées mais bon le temps de la réactivité est quelques fois différent d'un lieu à l'autre...

Par exemple la Montagne qui à l'heure d'internet a mis un mois pour parler de cette signature à Cultura fin mars là aussi mieux vaut tard que jamais mais comment la presse régionale survivra si elle ne fait pas un vrai effort de réactivité...

Petit clin d'œil à ma cousine de Cahors qui elle a eu droit à une signature dans la capitale du Lot peu après la sortie de l'ouvrage, Midi Pyrénées à l'avant garde :-)

 Précédents petits articles :
AYMARD de FOUCAULD (1824-1863) : le livre
le livre sort
un enfant d'Allassac à l'honneur



1 commentaire:

  1. Le texte proposé, dans sa version plus complète, tel qu'il eut pu constituer l'article de "La Montagne" ! Mais selon l'adage : "l'auteur propose, la "rédac" dispose" !
    Sans ironie, non plus !

    *-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

    5 MAI 1863 - IL Y A CENT CINQUANTE ANS,
    UN ALLASSACOIS MEURT EN HEROS AU MEXIQUE :
    AYMARD DE FOUCAULD

    L’engagement des troupes françaises - en particulier celui du 126ème Régiment d’Infanterie de Brive - sur des théâtres d’opérations extérieurs souvent lointains, tels l’Afghanistan ou le Mali, pour ne citer que les conflits les plus récents et les plus médiatisés, a fait régulièrement la une de l’actualité.
    L’expédition du Mexique, entreprise sous le règne de Napoléon III, est aujourd’hui bien oubliée même si sa durée s’étendit sur plusieurs années (1862-1867) et que des milliers de soldats français y prirent part, notamment des Corréziens, officiers ou simples hommes de troupes.
    Le combat de Camerone, le 30 Avril 1863, entré dans l’Histoire de la Légion Etrangère, jouit toujours d’une forte notoriété compte tenu de son caractère mythique sinon légendaire, mais il s’agit quasiment du seul fait d’armes qui reste inscrit dans la mémoire collective.
    Il apparaît tout à fait opportun de rappeler, qu’il y a cent cinquante ans, quelques jours à peine après Camerone, eut lieu la bataille de San Pablo del Monte, le 5 mai 1863, en avant la cité de Puebla, assiégée par l’armée française. Au cours de ce combat de cavalerie, l’allassacois Aymard de Foucauld, chef d’escadrons, natif du cœur du bourg d’Allassac, rue du petit garavet en 1824, était tué d’un coup de lance dans la poitrine alors qu’il chargeait avec impétuosité à la tête de son détachement.
    Sorti de Saint-cyr en 1845, officier de hussards puis de chasseurs d’afrique, Aymard de Foucauld avait participé précédemment à la campagne d’Italie (1859 - Magenta, Solferino) et à la campagne du Maroc (automne 1859). Au début de l’année 1862 il était envoyé au Mexique et commandait le petit détachement de cavalerie du corps expéditionnaire initialement déployé. Il pris part à la bataille de Puebla, le 5 mai 1862, un an précisèment avant sa mort, au cours l’armée française connut un sérieux revers si bien que le « cinco de mayo » reste, aujourd’hui, une date majeure dans l’histoire du Mexique.
    Aymard de Foucauld se distingue peu après lors de différentes rencontres de cavalerie, puis l’armée française se présente à nouveau devant Puebla et l’assiège à partir de la mi-Mars 1863. Le 5 mai 1863, de Foucauld repousse avec ses hommes une forte colonne mexicaine de ravitaillement qui cherche à forcer les lignes pour ravitailler Puebla. Il meurt au combat après avoir lancé plusieurs charges contre l’adversaire. Les chasseurs d’Afrique s’emparent du drapeau de l’adversaire. Ce fait d’armes vaut au 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique d’être décoré de la légion d’Honneur, une distinction qui demeure unique, aujourd’hui encore, parmi l’ensemble des régiments de cavalerie français.
    Charles de Foucauld, bien connu des Allassacois, disparu il y a exactement un an, le 4 mai 2012, avait ouvert ses archives familiales à Emmanuel Dufour qui a rédigé une biographie très complète d’Aymard de Foucauld en retraçant l’itinéraire singulier de cet allassacois oublié. Publié depuis quelques mois, cet ouvrage remarqué fait l’objet d’une diffusion nationale. Notons que l’auteur, en exergue, rappelle le souvenir de Thibault Miloche, adjudant-chef du 126ème RI, tué en Afghanistan en 2010, à 39 ans, c’est à dire au même âge qu’Aymard de Foucauld ; ainsi que celui d’Emeric de Foucauld mort en Algérie en 1960 et dont le nom figure sur une plaque du monument aux morts d’Allassac.
    Pour en savoir plus : Aymard de Foucauld, de Saint-Cyr et Saumur à la Campagne du Mexique, Itinéraires d’un officier de cavalerie du Second Empire. Emmanuel Dufour. La Louve Editions - ISBN : 9782916488561. 27€.

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