lundi 26 novembre 2012

nos batiments publics


Poste, Perception, Mairie

Soyons clair : ce n'est pas grâce à eux que nous méritons notre titre de Plus Belle Ville Du Monde !
Mais on s'y habitue et à force, ils "deviennent" le paysage.

Ils sont quelque peu représentatifs d'un certain type d'architecture des bâtiments publics du 20 ème siècle.

Les nôtres (livre de JL Lascaux p161) ont été construits durant la décennie 1965-1976.

La Perception (ci-dessus) et la Poste (ci-dessous) se présentent comme des cubes, sans toit ce qui est quand même paradoxal quand on sait que la production d'Ardoises était la source de revenus et la fierté de pas mal d'allassacois.

Avec la Mairie, nous sommes tombés dans l'excès inverse.
Autant l'ardoise est magnifique et grâce à Elle, Allassac a un cachet unique avec ses toits, autant la pierre d'ardoise est sinistre et triste.

Pas de chance, c'est elle qui a été choisie pour construire cette imposante mairie.

Si vous vous posez la question "pourquoi un balcon ?",
Sachez qu'avant, les édiles municipaux "apparaissaient" là, lors par exemple de "l'aubade" pour la fête d'Allassac, le dimanche pour l'apéro.
Autres temps, autres mœurs : sans doute quelques relents d'une époque révolue où les "notables" se croyaient aussi propriétaires des villes qu'ils administraient.


plus pimpante avec les fleurs que sans!!


Je trouve que l'ancienne Mairie que l'on appelait "Hôtel de ville" avait un certain cachet plus conforme à celui du centre bourg. Elle est maintenant utilisée comme Bibliothèque et salles de réunion.
Mais hélas, ce qu'Allassac a perdu à la révolution à cet emplacement, c'est le magnifique château de la Motte-Roffignac dont je vous ai parlé ici.


Regrets éternels pour son élégance...

 (photo du livre de Jean Louis Lascaux p 47
"ALLASSAC EN BAS LIMOUSIN, UN PAYS, UNE HISTOIRE")




samedi 17 novembre 2012

eau, eau, eau à cause des pommes, pommes, pommes

mon vallon favori, vierge de pommiers "chimiques", jusqu'à quand ?
L'association ALLASSAC O.N.G.F vient de réaliser un dossier sur nos 
je ne peux que vivement vous encourager à le consulter pour vous faire une opinion.

Ma mère, mémoire allassacoise, vante la bonne qualité de la "vraie" eau des sources d'Allassac mais cela, c'était avant..

"Seulement après que le dernier arbre aura été coupé, 
que la dernière rivière aura été empoisonnée, 
que le dernier poisson aura été capturé, 
alors seulement vous découvrirez que l'argent ne se mange pas"
Pierre Rabhi
  •  De plus en plus de consultations sur ce blog (autour de 500 par jour si j'en crois Google, ce qui est assez énorme!!) cela me sidère mais 

n'oublions pas que le combat initial de celui-ci, était pour dénoncer les dégâts causés par LA POMICULTURE  sur notre air, notre eau, nos paysages ...

 Vous avez compris qu'ici, à part un pomiculteur, le Bio on ne connait pas et je n'ai pas l'impression que région, département et autres, fassent grand chose pour aller dans cette direction, le Limousin dernière région sur bien des plans, nous en avons la concrétisation ici..

 "Lorsque les faits sont importuns, il suffit de mettre en doute leur existence. Ce détestable principe semble avoir un avenir radieux, dès lors que remédier à des dégâts environnementaux ou sanitaires indispose des intérêts économiques."
(extrait d'un éditorial du Monde sur les algues verte)

mercredi 14 novembre 2012

SNCF : MERCI A LA DEPECHE pour son article

"L'enfer du train Toulouse-Brive" titre la Dépêche

 

A plusieurs reprises, je vous ai parlé de la SNCF et des difficultés que rencontraient les allassacois qui voulaient aller à Toulouse ou Bordeaux : pas de correspondance ou très peu.

Ce fut le combat de ma mère durant ces dernières années qui écrivit au Maire, au Conseil Général, au Conseil Régional, au Député, tout ça pour rien...

Visiblement la situation entre Brive, notre métropole chérie et Toulouse ne s’améliore pas.

Ayant fait mes études à Toulouse, j'ai utilisé durant des années cette ligne qui était relativement agréable malgré la vétusté des rames à l'époque et dont les horaires étaient fréquents.

Tout semble s'être dégradé comme quoi la Régionalisation et le TGV ne sont pas toujours des atouts pour des coins comme le notre car nous en subissons indirectement les effets pervers et négatifs.

 Des autocaristes devraient-ils mettre en place des navettes Toulouse-Brive sans arrêt sachant que nous sommes à 2 heures de la métropole de Midi Pyrénées et qu'aucun train ne réalise le trajet aussi rapidement ?

Franchement, tout cela est absolument déplorable pour tous.

prix d'un billet Brive-Toulouse : entre 30 et 35 euros, un peu cher pour être traité comme du bétail.

mardi 13 novembre 2012

la vigne et Allassac : une vieille histoire



Un petit film réalisé par France 3 sur la vigne en Corrèze et bien sur Allassac sur les coteaux de la Chartroulle.
Un bémol : aucune allusion à la pollution que subissent les habitants de La Chartroulle et de Vinzelas

 
car nous avons malheureusement appris que la culture traditionnelle de la vigne est la plus polluante qui soit, pire que la pomiculture, c'est dire!!!!!!!!

Espérons que que les viticulteurs s'orienteront comme le font de plus en plus de crus connus et reconnus vers une exploitation bio...

mon article en mai 2010 sur les nouvelles vignes d'Allassac

vendredi 9 novembre 2012

OBAMA ou ROMNEY : and the winner is...

 

mon grand oncle devant l’un des plus célèbres hôtels de Greenwich Village dont il était le maitre d’hôtel

Les élections américaines résonnent d'autant plus dans notre famille que nous avons vécu, il y a quelques années, lors d'un périple "rencontre avec nos cousins américains", l'opposition entre démocrates et républicains.

 

Comme la carte des États Unis, nos cousins du Nord et de New York étaient de farouches "démocrates" alors que ceux de Floride et de Caroline du Sud se voulaient farouches "républicains".

En mai 2010, suite à un post " d'Allassac à New york" 

j'avais lancé un appel à témoins concernant des témoignages de familles de corréziens qui auraient émigré aux US au début du 20 ème siècle.

La raison expliquée ci-dessous (extrait)


C'est l'histoire d'un membre de ma famille qui est parti et "a fait souche" aux États Unis à une période où l'immigration des pays pauvres vers "le Pays Riche" était le fait de quelques courageux.

Le frère de mon grand père a vécu la plus grande partie de sa vie aux États Unis sans jamais réussir à revenir en France et à Allassac.
Il semblerait qu'à la fin du 19 ième siècle, une famille LES VELAY avait un hôtel à Monaco.
Ils possédaient à Allassac, la dernière maison en sortant du bourg sur la droite; route de Donzenac (depuis de nombreuses années celle-ci appartient à chez Valéry).

Lorsqu'ils venaient en vacances en Corrèze, ils proposaient à des jeunes gens dégourdis de venir apprendre le métier de serveur dans leur hôtel.
Ce fut le cas de mon grand oncle qui ensuite parti de Monaco pour Londres afin d'apprendre l'anglais 
puis en 1906, âgé de 26 ans, il débarqua à New York en provenance de Southampton.


Il devint maitre d'hôtel dans un des restaurants les plus réputés de Manhattan dans Greenwich Village l'hôtel Brevoort.

En 1929, lors du crack financier il perdit tout son argent placé en bourse et se retira dans le Connecticut "la campagne new yorkaise" où il éleva des poules et produisit du vin "très mauvais" d'après ma cousine, sa petite fille qui l'a bien connu.

Toute sa vie, il rêva de revenir ici mais la situation internationale l'en empêcha puis ensuite la maladie.
 Il mourut en 1957.

Notre cousine américaine dans un livre très émouvant qu'elle a réalisé pour ma mère dit :
  • il m' a montré comment traire les vaches (elle habite maintenant en plein cœur de Manhattan!)
  • il m' appris à boire et apprécier du Vermouth
  • il recevait chaque jour dans sa boite aux lettres un pain français, il détestait le pain américain.
  • toujours toujours il parlait de la beauté d'ALLASSAC et comment il rêvait d'y retourner.
(fin de l'extrait)

Notre grand oncle eut 4 enfants dont 2 garçons vinrent, GI, durant la deuxième guerre mondiale en Europe et l'un épousa une française ce qui nous permis de garder le contact.

 Donc suite à mon appel à témoins, 
J'ai été contactée par un monsieur qui a écrit un livre sur le propriétaire du Brevoort, originaire du Béarn, de Louvie-juzon : Raymond Orteig (ici sur wikipédia)

 Comme je l'expliquais mon grand oncle a cessé de travailler suite à la crise de 1929 or Monsieur Orteig qui était donc son patron est décédé cette même année. 

D'après la biographie que j'ai eu l'occasion de feuilleter à Pau cet été, Raymond Orteig employait un personnel de préférence français.

Le rêve américain était donc jalonné de français, mais mon grand oncle dans ses nombreux courriers écrivait qu'il ne conseillerait à personne de s'exiler que c'était trop dur.

Il est sur qu'à cette époque tout était difficile, mon grand père espérait prendre le bateau ou les premiers avions pour aller à New York " je viendrai t'attendre..." ma grand mère n'a pas voulu, les frères séparés l'un avait 20 ans, l'autre 10 ans, ne se sont jamais revus. 

Restent de notre coté les dizaines de lettres échangées.

  ... And the winner is OBAMA.

mardi 6 novembre 2012

la foire du livre de notre métropole chérie Brive, et le Cardinal

Pour ceux qui ont connu dans une autre vie " LE CARDI", cet article du Monde est particulièrement savoureux..
D'autant plus que c'est une grande plume du journal qui l'a écrit, Ariane Chemin.
J'ai été alertée par un tweet de marie-cecile naves :
" cet article fera rire les Tullistes (mais pas les brivistes) donc il est bon :-)"


Le voici donc "Boum à Brive : heureux comme un éditeur parisien en disco de province".