"Seulement après que le dernier arbre aura été coupé, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le dernier poisson aura été capturé, alors seulement vous découvrirez que l'argent ne se mange pas" Cette phrase désormais célèbre pourrait s’appliquer à mon ex petit vallon favori qui vient d'être détruit avec force matériel, ce qui laisse mal augurer de ce qui va advenir de l'air, de l'eau et de l'environnement de ce lieu
dimanche 31 juillet 2011
vendredi 31 juillet 2009 - dimanche 31 juillet 2011
C'est sans doute en admirant la vue sur ALLASSAC que j'ai eu l'idée de ce blog.
On comprendra en comparant ces deux photos prises à pareille époque, celle d'en haut en 2009, celle d'en bas en 2011, comment non seulement la vue mais les effets de couleur en fonction du soleil, couchant dans ce cas, magnifient les monuments.
entre ces deux photos, quoi de nouveau, j'ai changé d'appareil photo et la Tour César s'est ornée de nos couleurs et blason (on le devine...)
vendredi 29 juillet 2011
Ville? Mais oui
Hier, ma voisine (originaire de Sarlat) me dit "ville! tu exagères"
ah bon, moi, j'aurais plutôt pensé que j'exagérais (à peine) avec "Plus Belle du Monde!".
Ce matin, je trouve le supplément été de la Vie Corrézienne avec cette accroche pour Allassac
"une petite ville à la Campagne" (cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Encore un effort et ils préciseront la PBVDM à la campagne, non mais...
jeudi 28 juillet 2011
pommes, pommes, pommes
Algues vertes : l'insupportable déni
Editorial du "Monde"
Lorsque les faits sont importuns, il suffit de mettre en doute leur existence. Ce détestable principe semble avoir un avenir radieux, dès lors que remédier à des dégâts environnementaux ou sanitaires indispose des intérêts économiques.
Les faits sont simples : il s'agit de la responsabilité des effluents agricoles dans la prolifération des algues vertes qui défigurent le littoral breton depuis plus de trente ans et qui reviennent au centre de l'attention avec la découverte, mardi 26 juillet, de plusieurs sangliers morts sur une plage souillée des Côtes-d'Armor.
Les chercheurs compétents ne doutent pas du rapport de cause à effet entre pratiques agricoles et prolifération d'algues vertes. Mais, de manière croissante, un discours se fait jour pour contester ce lien solidement établi par plus de deux décennies de recherches. Discours notamment relayé par un "Institut de l'environnement" qui n'a d'institut que le nom, et dont la communication ne repose pas sur des travaux dûment publiés, c'est-à-dire passés par le filtre de la revue par les pairs.
Ce déni de la science a été tant relayé que, sous la pression des syndicats agricoles, le préfet de la région Bretagne a été conduit à demander aux organismes publics de recherche une synthèse des certitudes sur le sujet.
D'un point de vue scientifique, cette nouvelle étude ne s'imposait pas vraiment. Peut-être sera-t-elle malgré tout utile à l'hôte de l'Elysée. Car le déni frappe aussi au sommet de l'Etat. "Sur cette affaire d'algues vertes, il serait absurde de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs, qui font d'énormes progrès en la matière", avait déclaré Nicolas Sarkozy le 7 juillet à Crozon (Finistère), ajoutant qu'il y "aurait toujours des intégristes pour protester".
De fait, lorsque des intérêts particuliers sont en jeu, le constat scientifique est souvent ramené à un "intégrisme" écologiste par le biais d'opérations de propagande savamment orchestrées. Des campagnes auxquelles les politiques semblent bien perméables. Cette inquiétante perméabilité est notoire aux Etats-Unis, où une bonne part des élus républicains contestent la réalité ou les causes du changement climatique...
La France n'échappe pas à ce travers. Le scandale de l'amiante - dont la nocivité, connue depuis le début du XXe siècle, ne faisait plus aucun doute dès les années 1960 - le rappelle. Dans ce cas précis, la porosité des pouvoirs publics aux doutes artificiellement entretenus par les industriels a été meurtrière. On sait ce qu'a coûté cette inadmissible incurie.
La question des algues vertes n'est bien sûr pas aussi dramatique que celle de l'amiante. Mais, dans tous les cas, repousser pour de mauvaises raisons la gestion d'un problème sanitaire ou environnemental en rend invariablement la résolution plus ardue et ses conséquences potentiellement plus graves.
Il est possible de nier les lois de la nature : à court terme, c'est à peu de frais. Mais elles finissent toujours par se rappeler à nous.
Article paru dans l'édition du 28.07.11Sans commentaire : toute ressemblance avec une situation similaire sur notre basse Corrèze serait bien sur un pur hasard...
mardi 26 juillet 2011
samedi 23 juillet 2011
ALLASSAC ( Corrèze- France) STAVOREN (Frise-Hollande) : même bannière SANG et OR
Allassac n'a jamais, à ma connaissance, été jumelée avec une autre ville, alors que cela était le cas pour ses proches voisines.
APBVDM trouve ainsi des communes de cœur :
- Cadaquès avec la pizarra
- Curemonte, autre corrézienne de toute beauté,
- Cahors avec le pays-ville d'art et histoire
- et après les 3 C maintenant STAVOREN.
Stavoren est un port au nord de la Hollande (1000 habitants), dans la magnifique province de la Frise, où l'on voit en abondance vaches, moutons et les voiles des nombreux bateaux qui circulent sur les canaux et les lacs, tout cela sur le même champ visuel.
Le weekend dernier, la ville fêtait ses 950 ans (elle faisait partie de la Ligue Hanséatique)
et était toute pavoisée de bannières sang et or.
Bien plus modestement, vous avez remarqué que depuis quelques temps flottent sur notre tour César les couleurs d'Allassac.
C’était l'un des souhaits de Jean Louis dans le cadre du Pays d'Art et d'Histoire, que "le passé glorieux d'Alllassac" * soit affiché à la face du monde. Mission accomplie....
Ces couleurs ont été aussi reprises pour le nouveau logo du CSA qui "en jette"(pour les non-initiés, c'est notre club de foot de grande réputation).
A Stavoren, ce sont aussi les mâts des bateaux qui pavoisent "sang et or".
La ville a comme dans toute la région des canaux avec de nombreux voiliers amarrés.
au fond à droite l'entrée du "camp médiéval" où avaient lieu les animations.
Je ne sais pas de quelle région il est originaire mais il y a en Frise des petites routes qui passent dans des sous bois qui rappellent ceux que l'on trouve là-haut dans le nord de notre commune du coté de Freygemouche avec profusion de fougères.
Quelques photos de "notre jumelle".
et pour finir notre magnifique blason
* "le passé glorieux d'Allassac" du chanoine Marche
mardi 19 juillet 2011
BD, RESISTANCE, ALLASSAC
Avis aux allassacois habitant Lyon et sa région et ...aux autres
Il y a quelques temps, je vous avais dit qu'une illustratrice de bandes dessinées, Béatrice Tillier m'avait contactée.
Travaillant sur des planches pour la réalisation d'une BD collective sur la Résistance, elle devait représenter l'attaque d'un train en gare d'Allassac.
Cette BD sortira en septembre mais en attendant les planches réalisées par plusieurs dessinateurs sont exposées à Lyon au Centre d'Histoire et de la Déportation, dans le cadre de l'expo :
Béatrice TILLIER, connue dans le milieu de la BD pour ses albums, avait comme thématique l'attaque d'un train en gare d'ALLASSAC (pour les actes de résistance, voir le livre de JLL chapitre "1939-1945 : la deuxième guerre mondiale, Vichy, l'Occupation, la Résistance, la Libération)
l'une des planches réalisées par Béatrice, en haut l'hôtel du midi et au milieu, à gauche "notre gare".
Et voilà l'hôtel-café du midi immortalisé dans une BD alors qu'il a perdu son étiquette de "commerce" devenant immeuble d'habitation.
Le site de Béatrice Tillier : collectif Résistance.
Nous vous tiendrons au courant lorsque la BD sortira et sera disponible, peut être Béatrice pourrait venir la dédicacer (c'est un souhait...), elle s'est inscrite comme membre du blog.
lundi 11 juillet 2011
Séries épiceries : chez Mademoiselle Delage
Sur la droite juste avant la boutique de Valérie ( clin d’œil à la personne de sa famille qui lit régulièrement le blog, Valérie vend beaucoup de choses allant de l'électro ménager, à la bonneterie-mercerie en passant par plein d'autres choses)
à l'angle donc de deux rues, une épicerie celle de Noélie Delage dont on disait lorsque ma mère était très jeune " l'on va voir Mlle Delage".
Celle-ci épousa Monsieur Fauchet et arrêta son commerce.
Lequel devint un salon de coiffure, tenu par Monsieur René Brisson (merci à la personne qui m'a envoyé un mail, erreur de frappe), mais de cela nous reparlerons quand nous attaquerons la " série salons de coiffure ".
Maintenant c'est un lieu d'habitation
mardi 5 juillet 2011
Le sacré coeur coté rue Porte Basse
Comme nous l'avions vu avec l'article "le couvent et le sacré-coeur", ce lieu situé en plein cœur d'Allassac est souvent ignoré.
Il se situe Rue Porte Basse (voir notre chère Porte Basse) et a été à une autre époque extrêmement fréquenté, par les pensionnaires du Sacré Cœur, par les bonnes sœurs du Couvent et par les jeunes allassacois qui allaient au Patronage sans oublier ceux qui ont fait leurs études primaires à l'Ecole des Sœurs.
La restauration de qualité qui aboutira à des chambres d'hôtes (certaines, déjà ouvertes si j'en crois mes infos) a totalement rénové l'endroit.
L'accés par le milieu de la Rue de la Porte Basse n'a pas échappé à la rénovation ainsi que la Sainte Vierge qui veillait sur les lieux.
(avant, ouvrir le lien pour lire l'inscription)
Celle-ci a retrouvé sans doute son "blanc" originel
Par contre sauf erreur de ma part le socle sur lequel elle est installée a été modifié, et sur celui ci a été effacé l'inscription "je suis la gardienne de ces lieux".
L'entrée se présente sous la forme d'un crépis rosé ce qui pour le moment tranche avec les murs gris/marron, en pierre d'ardoise des maisons mitoyennes.
(avant les travaux de restauration, seule la porte avait été changée)
(en cours de restauration)
L'entrée "new look"
Un seul bémol, la porte, sans doute parce que j'ai été trop longtemps habituée à y voir une "porte pleine en bois" comme celle que l'on aperçoit dans l'impasse suivant, "école du sacré-cœur" (d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi cette impasse est quasiment fermée, c'est un chemin privatif ?)