mercredi 18 mai 2011

aux politiques d'agir

Pour ceux qui suivent ce blog aussi pour les problèmes liés à la Pomiculture un petit récapitulatif de mes dernières informations.

Dans la Montagne, la semaine dernière un compte rendu de la réunion organisée par le Préfet avec les pomiculteurs, les riverains et les élus du coin.

(cliquez sur la photo pour lire l'article)
Il est clair que le préfet reste sur la position de de défendre un certain type d'agriculture, c'est son rôle de représentant de l'état et pas plus.

Par contre les politiques doivent alors avoir un rôle majeur et incitatif.

Sauf erreur notre commune, notre département, notre région sont "gouvernés" par la gauche or celle-ci a un projet pour l'agriculture qui n'est absolument pas celui qui est appliqué ici.

La région Poitou Charentes est l'une des plus en pointe vers cette évolution,
(lien communiqué par Benoit Brulin porte parole d'europe écologie limousin, voir son commentaire ici)
où lors de la visite du ministre de l'agriculture la Présidente de la Région a déclaré:
"le gouvernement continue de soutenir une agriculture toujours plus dépendante en eau, en pesticides et en engrais de synthèse. Il s’agit d’un modèle agricole, dont les orientations sont fixées par l’Etat, qui ne survit qu’avec de l’argent public, mais dont la société ne veut plus..."

Nous on a moins de chance car visiblement notre Région n'a pas encore pris l'ampleur du problème tout juste une mission d'études, allez sur le site du conseil régional c'est édifiant(transcription des prospectus publicitaires!)

Il est donc de notre devoir de soutenir et encourager ceux qui ont le courage de dénoncer des pratiques nuisibles à notre territoire, qui prennent sur leur temps, leur énergie pour faire avancer ce combat, ceux qui venant d'horizons différents, se retrouvent sur la même sensibilité et le même but, éradiquer cette foutue golden, revenir à des pratiques qui ne polluent ni notre air, ni notre eau, ni nos paysages et qui surtout n'empoisonnent pas ceux qui travaillent, qui vivent, qui subissent cette pollution.
Il devient vital que tous les mécanismes financiers qui servent de levier pour aider l'agriculture soient dorénavant orientés vers des pratiques différentes et que l'on prenne en compte le volet humain, de santé publique, de ce dossier et qu'on arrête de le limiter à un vulgaire problème de voisinage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire