pommes, pommes, pommes
A mi-route (réunion en préfecture début février et le 10 mars, résultat du procès "pesticides") et en plein Salon de l'agriculture où vont être vantées les "bonnes pommes Golden du Limousin", je vous livre quelques infos qui m'ont été communiquées par l'assoc ALLASSAC ONGF suite à la réunion en préfecture avec les différents protagonistes.
Premier point qui m'a fait rire : le préfet aurait "rappelé à 4 reprises qu'il n'aimait pas que dans son département les problèmes mettant en cause des agriculteurs soient traités devant les tribunaux..."
Pas les agriculteurs Monsieur le Préfet les POMICULTEURS, rien à voir comme le dirait l'une de mes copines corréziennes vivant dans le Tarn et Garonne où l'arboriculture envahit tout :
" mon père était agriculteur, ces gens-là n'ont rien d'agriculteurs, ils sont sans gêne et manquent de respect envers leur environnement qu'il soit humain ou agricole"
On est bien d'accord qu'un Préfet n'est là que pour exécuter les ordres de l'état et entre autres vérifier l'application des lois votées par le parlement.
Il a quand même autorité pour diligenter des enquêtes par exemple épidémiologiques et faire remonter l'information sur la dangerosité de certaines situations.
Il semblerait que le code de la santé publique avec les articles L1311-1 0 L1311-4 donnent aux Maires et Préfets la possibilité de prendre des arrêtés réglementant l'utilisation des pesticides sur leur territoire. Ne vous gênez pas.....
Si je vous liste les substances actives homologuées utilisées par la pomiculture, je vous plombe le week end.
Les maires sont-ils à l'écoute des revendications des citoyens sur cette problématique et en sont-ils le relais auprès des services de l'état et des députés ??
Parlez en avec vos élus, c'est l'un des moyens que nous avons pour nous défendre, le lobby en face est extrêmement organisé et a des relais politiques hélas...
"Seulement après que le dernier arbre aura été coupé, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le dernier poisson aura été capturé, alors seulement vous découvrirez que l'argent ne se mange pas" Cette phrase désormais célèbre pourrait s’appliquer à mon ex petit vallon favori qui vient d'être détruit avec force matériel, ce qui laisse mal augurer de ce qui va advenir de l'air, de l'eau et de l'environnement de ce lieu
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