lundi 17 août 2009

pommes, pommes, pommes

"Plus belle, La Pomme" ce pourrait être si ce n'était si inquiétant le slogan d'une sitcom avec comme héroine "la pollution" qui condamne nos sources et notre air qui pourtant appartiennent à tout le monde et qui sont notre richesse.
Pour avoir des informations sérieuses, je me suis donc documentée auprès des services de l'Etat. Il existe un observatoire régional de la santé (ORS) dont la mission est de
  • Rassembler, analyser, valider et valoriser les informations sanitaires disponibles à l’échelle régionale, départementale et infra-départemental
Surprise! sur le site Internet de l'ORS, on lit :

"Recherche d’un excès de risque de cancers dans les zones pomicoles
ORS du Limousin. Etude commanditée et financée par la DRASS du Limousin dans le cadre du PRS "Lutte contre les cancers"
Etude rétrospective sur la mortalité et morbidité diagnostiquée par cancers dans les zones de pomiculture en Limousin, afin de rechercher l’existence d’un excès de risque de survenue de pathologies cancéreuses chez les professionnels et de tester l’hypothèse de l’effet cancérigène à long terme de l’utilisation de produits phytosanitaires.
Réf. 131 - Fév. 2004
Pour faire la demande du rapport complet : ors@ors-limousin.org "

On doute fort qu'un organisme public se lance dans une étude sans raison. Avez-vous entendu parler de cette étude datant de 2004 et de ses résultats ?

J'ai donc demandé comme il est précisé qu'on pouvait le faire (le citoyen a quand même certains droits dans ce pays!) le rapport complet ( je vous encourage à en faire autant) mais bien sur nous sommes en plein mois d'août et je n'ai pas encore la réponse attendue avec impatience.

Dans notre société où le principe de précaution frôle parfois le ridicule, on est un peu étonné de ne pas y avoir eu droit!

étrange.

prochain chapitre à venir

2 commentaires:

  1. une autre étude a été menée par le CIR et publiée par l'institut de veille sanitaire : POMICULTURE ET EFFETS SUR LA SANTE. Il s'agissait d'un comparatif entre un canton pomicole (LUBERSAC) et un non-pomicole (SEILHAC), mené sur une saison d'épandange et visant à rechercher l'impact des pesticides à court terme. Alors que les premières conclusions semblaient démontrer un taux supérieur de consultations pour de nombreuses phatologies(bronchites asthmatiformes, allergies, sinusites, problèmes ORL et cutanés) les pomiculteurs se sont retirés de l'étude et ont refusé de communiquer leurs cahiers d'épandage. De ce fait cette étude n'a pas abouti mais tout de même, elle ne laisse planer aucun doute quant à l'impact des pesticides sur la santé, ni même quant au fait que les responsables de la pomiculture sont parfaitement conscients des dangers qu'ils nous font courrir au quotidien et de leur responsabilité dans les atteintes à notre santé résultant des poisons qu'ils utilisent .

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  2. et aujourd'hui en 2012 qu'en est il? le doute plane t'il toujours? Que cache ce refus?
    Les Média ont-ils oublié de réactualiser le débat? Un vaste sujet à remettre sur la table et sur les écrans.

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